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EDITO
Jean-Pierre Duprieu
Président du Don en confiance |
Le Président de la République a décidé que la moralisation de la vie politique serait le premier chantier engagé, avant même les législatives. De la responsabilité des dirigeants naissent des devoirs et la nécessité d’une déontologie pour les formaliser. C’est dans ces conditions qu’a été créé le Don en confiance. C’est parce que de grandes associations et fondations faisant appel à la générosité ont pris conscience de leur responsabilité vis-à-vis du public qui leur accordait sa confiance que le monde associatif a créé une structure qui offre des garanties aux donateurs.
Les quatre principes issus de la Charte du Don en confiance pourraient constituer une source d’inspiration pour le monde politique. Tout d’abord, le respect du donateur implique que les associations ou fondations contractent à son égard l’obligation de réaliser fidèlement la volonté exprimée. Ensuite, la transparence, dont l’esprit doit veiller à ne jamais donner une image tronquée de la réalité y compris lorsqu’elle traverse des difficultés affectant ses moyens ou ses activités. Le troisième principe est la recherche d’efficacité qui stipule que l’organisation, dépositaire de la générosité du public, se doit d’être particulièrement attentive à mobiliser au mieux les moyens qui lui sont confiés pour remplir son objet social. Enfin, la probité et le désintéressement, supposant que les activités sont conduites avec honnêteté, s’interdisant notamment de tirer de cette activité un avantage financier au profit de ses adhérents, fondateurs ou collaborateurs, et évitant tout conflit d’intérêts.
Notre expérience de l’exigence déontologique au service de l’intérêt général n’est plus à démontrer. Le débat public sur Moralisation et Confiance montre si besoin en était que les principes et valeurs du Don en Confiance, prônées depuis plus de 30 ans, sont d’une étonnante coïncidence mais d’une naturelle actualité.
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Dernière modification : 14/06/2017